"... Douce flûte, flûte si belle, ta voix donne aux pauvres mortels,
de ton paradis une idée,
puissant est ton souffle enchanté ..."

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"Dans les murs de ce Temple Saint,
les pauvres âmes égarées découvrent dans l'Amour la Paix,
conduites par des mains fraternelles, au Soleil de Vie Eternelle.
La haine ne passera jamais l'enceinte de ces murs sacrés,
toute fourberie s'évanouit au sanctuaire de la Vie ...

... Amis de notre fraternité, dans la splendeur les ténèbres se retirent,
devant cette immense lumière, un nouveau jour descend dans cette vie renouvelée.
Il sera bientôt notre frère, il atteint cette dignité, car son âme est forte et il fut éprouvé ...
bientôt, bientôt il atteindra la dignité en Lumière et en Vérité ...

... Il parviendra à la lumière en traversant une nuit noire,
il devra être purifié par l'eau par le feu et par l'air,
incandescence et tempérance rendront à l'âme sa puissance,
quand l'oeuvre s'accomplit alors l'âme de plomb se change en or,
son regard qui jusqu'à maintenant voit des illusions du Temps,
va connaître sortant de nuit, tout le mystère de la vie ..."
(Sarastro)

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"Je ne connais ni colère ni peur, le doute n'habite plus mon coeur,
ouvre tes portes, O mort !"

"Joie, Pamina m'est aujourd'hui rendue, ensemble nous surmonterons tout.
Nous irons, la main dans la main, tous deux vers le pays de la Lumière,
ceux qui traversent de la mort le désert sont dignes d'un nouveau matin.

O Tamino, bonheur divin, ma Pamina, bonheur divin,
devant nous vois tu cette entrée, c'est la Mort que nous allons croiser,
mon amour nous serons ensemble,
nous allons l'affronter ensemble et mon amour te guidera,
ton amour me protégera, nous allons le chemin des roses
mais des épines protègent les roses ...

... Alors prends ta flûte enchantée, elle saura nous protéger.
Une nuit de pleine lune mon père l'a taillée dans une sainte clairière,
dans le bois d'un chêne séculaire,
au premier souffle le tonnerre frappa la flûte pour l'enchanter,
joue donc de ta flûte enchantée, elle saura nous protéger,
confiants et main dans la main, allons vers un nouveau matin".
(Pamina et Tamino)

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"Les flammes nous ont purifiés, nul océan à redouter,
comme nous frères, plus d'inquiétude,
le souffle doux de l'instrument nous gardera de l'océan.
Dieux nous y sommes maintenant, l'éternelle joie nous attends".
(Pamina et Tamino)

"Victoire, victoire, victoire, noble couple vous triomphez, plus de danger à affronter,
la joie éternelle à vous frères, notre temple vous est ouvert".

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"Avançons calmement, entrons dans le sanctuaire,
ma reine surtout n'oublie pas, tu m'as promis Pamina,
mais non je n'oublie pas, Pamina est à toi, ...

D'où vient ce fracas terrifiant, comme un ouragan tu entends ? ...
Sarastro tâtera de mon fouet, en cendres le temple va tomber,
que de la sainte confrérie, chacun des frères ait péri.
O Reine, O Nuit, nous te saluons, aveuglément nous te suivons ..."
(Monostatos)

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(Sarastro paraît et regarde la Reine de la Nuit, sans haine, sans colère ...)

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"Malheur mon pouvoir est brisé, aux enfers je dois retourner ..."
(Reine de la Nuit)

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"Les rayons d'un astre béni chassent les ténèbres de la nuit,
voici la sagesse renaît, les ombres se sont effacées ..."

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